Cette animation présente les interférences de deux sources S1 et S2 ponctuelles, synchrones
(même fréquence), cohérentes (leur phase relative est constante) et de même amplitude.
Une
autre représentation est donnée dans la page interférences
1.
Elle simule en particulier la cuve à onde que l'on trouve dans pratiquement
toutes les collections des lycées.
Les deux pointes d'une fourche excitée
par un diapason électrique frappent la surface d'une cuve rectangulaire remplie
d'eau et générent des ondes circulaires qui se propagent à la surface. Cette cuve, transparente est éclairée par en dessous avec un stroboscope.
Un miroir incliné à 45° au dessus de la cuve permet l'observation des
phénomènes.
Dans ce cas, on a interférence d'ondes mécaniques scalaires.
L’amplitude de vibration est maximale aux points où pour les deux ondes
les amplitudes sont en phase. Si d1 et d2 désignent
les distances entre un point du plan et les deux sources et l
la longueur d'onde, il y a interférence constructive si 2p/l
(d2 - d1) = 2kp
soit pour (d2 - d1) = kl.
Des points dont la différence des distances à deux points fixes est constante sont sur un réseau
d’hyperboles homofocales. Ces points restent immobiles au cours du temps. De même l’amplitude est minimale pour les points où les vibrations
sont en opposition de phase. Ils sont également situés sur un réseau d’hyperboles.
Cette simulation correspond également à l'expérience des trous ou des fentes d'Young.
Un écran est éclairé par une onde plane. Les trous ou les fentes produisent
des ondes sphériques ou cylindriques qui interfèrent.
Toutefois en optique pour observer des interférences, il faut non seulement
des sources de même fréquence, cohérentes
mais aussi que les vibrations soient sensiblement parallèles (addition scalaire des amplitudes).
Il faut que l'écart entre les sources soit assez grand devant la longueur d'onde
ce qui n'est pas le cas de l'applet.